Village de SAINT PIERREMONT (Village de mon père)


Voici trois archives sur l'historique de Saint Pierremont :


1 - Première Archive :

SAINT PIERREMONT (Sancti Petri mons) :

Petit village de l'ancienne Thiérache, situé sur la rive gauche de la Serre, à 28 km au nord-est de Laon, autrefois de l'intendance de Soissons, des bailliage, élection, et diocèse de Laon, aujourd'hui du canton de Marle, arrondissement de Laon, diocèse de Soissons.
Patron Saint Pierre.

Culture en 1760 :


Population :

Le domaine de Saint Pierremont appartenait autrefois aux seigneurs de Vervins. En 1246, Thomas de Coucy, l'un deux, construisit sur son terroir, dans un lieu nommé Béhéroche ou Vervêche, une petite abbaye à laquelle on donna le nom de la Paix-Sainte-Marie, et où il plaça des filles de l'ordre de Saint Victor de Paris. Mais cette petite maison religieuse ne subsista pas longtemps : les bâtiments en furent ruinés et les religieuses dispersées au 14è siècle, par les Anglais. La ferme de Saint Antoine, dépendante de Saint Pierremont, occupe, dit-on, son emplacement. La seigneurie de ce village ne paraît jamais être sortie des mains des seigneurs de Vervins.

Rari, autrefois Raris ou Rahéris, Raeriae. Ferme dépendante de Saint Pierremont. C'était jadis un fief et un hameau dont les habitants furent dispersés dans les guerres du 16è siècle.

Vers 1130, Ingobrand, seigneur de Rahéris. 1177-1185. René de Rahéris, son neveu ; femme, Bruna ; frères : Albéric, Clarembaud de Cilly. Selon un usage général dans toutes les classes de la société au moyen-âge, et dont nous avons déjà donné un exemple, René de Rary, en épousant sa femme, la dota d'une partie de ses propres biens. Nous donnons ici l'acte de cette donation comme un second exemple de cet ancien usage. Vers 1530, Gérard de Fay d'Athies, seigneur de La Neuville-Bosmont, Rary, etc...

René, seigneur de Rary, dote sa fiancée en l'épousant. 1177.
In nomine sancte et individue Trinitatis. Quicumque garriant qui nuptiis obloquntur, bonum est et honestum matrimonium, si ligitimè sit contractum et debite custoditum. Nequaquàm enim Creator omnium parentes primos conjugio nexuisset, nequaquàm ipse corporaliter interesse nuptiis voluisset, nequaquàm cos signorum snorum initiis honorasset si nuptiis recte factis culpam cognovisset inesse. Cum igitur hec et alia multa sacre Scripture testimonia in commendatione veniunt nuptiarum, ego Renerus, voleus legitimè generare, dilectissima sponsa mea Bruna, duxi te uxorem et dedi tibi jure dotalicio, possessionem omnium que babeo apud Raerias in commodis universis et quicquid habeo in moleudinis, et mediatatem omnium acquisitionum mearum. Ut igitur hec quietè possideas, ea tibi solempniter confirmavi per dotale. Hoc instrumentum domini nostri Rogeri, Laudumensis episcopi, sigillo et eorum qui inscripti sunt testimonio roboratum. Signum Hugonis de Petraponte ; s. Albrici de Bosmont ; s. Clarembaldi et Guidonis, fratrum nostrorum. S. Willelmi, patris tui, etc...
Scriptum anno Incarnationis dominice MCLXXVII.
(Du Cartulaire de Nogent.)

SAINT ANTOINE :

Ferme dépendant de Saint Pierremont. Elle doit son origine à un couvent de filles que Thomas II de Coucy, seigneur de Vervins, fit bâtir en ce lieu dans l'année 1244, sous le nom d'abbaye de la paix. Cette maison religieuse ayant été détruite peu d'années après sa fondation, les bâtiments en furent appropriés à l'usage d'une ferme.


2 - Deuxième Archive :

Etude sur les localités détruites par Ach. Palant
(Curé de Cilly 1904)

Dans le voisinage de Saint Pierremont, signalons parmi les disparus, La Paix Notre Dame et l'hôpital Saint Antoine.

A - En 1240, les seigneurs de Vervins au lieu dit Béhéroche (dit maintenant Pré Roche en patois) (1) pendant deux siècles jusqu'en 1440. Il fut alors détruit par les Anglais, exposé qu'il était, par son isolement, aux fureurs de la guerre.

B - Plus tard, vers 1540, à sa place s'élevait l'hôpital Saint Antoine, à l'époque du Feu dit des Ardents. Il fut confié aux Religieux Antonins de Reims, de là son nom qui a survécu, Saint Antoine. Plus tard, le fléau passé, il appartient aux Chevaliers de Malte qui là, eurent longtemps une grande cense, et pour censiers les Soyer dit de Saint Antoine. Les Chevaliers de Malte avaient également une ferme très importante à La Neuville-Bosmont. Ils encourageaient grandement la culture. Pendant de longues années, jusqu'à la Révolution, exista à Saint Antoine un Pèlerinage à Saint Antoine le Solitaire, en Janvier. Une chapelle desservie en semaine et encore subsistante le rappelait, le desservait et de plus une foire publique très populaire s'ouvrait à la Saint Antoine d'été, dit de Saint Antoine de Padoue ; l'on y vendait tous les engins propre à la Moisson. Maintenant, une grande ferme remplace tous ces établissements disparus, mais ils ont une histoire, et ils ont en leur utilité, comme maintenant encore leur servivante.

(1) Fondèrent un petit couvent de filles qu'ils appelèrent La Paix Notre dame, et qui subsista ...


3 - Troisième Archive :

SAINT PIERREMONT
Texte provenant du livre : ?

Sup. 698 ha.
Alt. 142 m.
Pop. 64h.

Donné en 1134 par le seigneur de Montaigu à l'abbaye de St-Denis. Seigneurie passée aux Coucy-Vervins au 13e et aux sires de La Bove au 14e. Fondation en 1246 par Thomas de Coucy-Vervins d'une petite abbaye de femmes dite de la Paix-Ste-Marie : ruinée par les Anglais au 14e, elle fut convertie au 16e en un petit hôpital tenu par les hospitaliers et qui ne dura pas ; au 18e la chapelle abbatiale fut transformée en grenier à sel.
Ferme St-Antoine : logis d'habitation 1650, pigeonnier-porche rectangulaire à toit à 4 pans 1717, grange 18e. Moulin à eau. A St-Pierremont, fermes avec 2 pigeonniers-porches à plan carré et toit à 4 pans.
Eglise St-Pierre de Pierremont. Chapelle de l'abbaye de Paix-Ste-Marie 1246, replafonnée au 18e.
Vallée de la Serre.
Source minérale à la ferme St-Antoine.
Fête communale : dim. Suivant 29/6 (St-Pierre).
Pèlerinage à la source : dim. Après la St-Antoine (13/6).
Pêche.


Ci-dessous, des cartes postales anciennes de Saint Pierremont :


Cour de la Ferme Saint-Antoine.


Ferme Saint-Antoine.


La Serre.


Le Moulin.


L'Eglise.


Des femmes et des enfants aux champs pendant la première guerre.


Clos Notre-Dame : la maison du gardien.


Clos Notre-Dame : le pont.


Clos Notre-Dame : la fosse et la chute d'eau.


Clos Notre-Dame : la turbine.


Une photo de classe du début du siècle.







Village d'ENNEMAIN (Village de ma mère)


Ennemain est un petit village de 260 Habitants environ. Il se trouve sur le cour d'eau de l'Omignon entre Péronne et Ham dans le département de la Somme (80).


Ci-dessous, des cartes postales anciennes d'Ennemain :


Les ruines, vue prise à l'Ouest


Le Château


Le Moulin (1903)


Rue d'Athies (1919)


La Place


L'Eglise


L'Eglise


Chapelle Notre-Dame-des-Joies (1903)


Un coin de la Place et le Monument


Vue générale


La Mairie et l'Ecole (1919)